Potosí, suite et fin
Comme je l'avais annoncé ici même, j'ai donc fait la visite des mines de Potosí, haut-lieu de l'activité industrielle de toute l'histoire de cette ville (puisqu'elle a justement été créée pour l'exploitation de cette mine).
La visite se passe de la manière suivante : on part le matin (sous la neige dans mon cas) direction le marché. Ici on achète alcool (à 95%...), feuilles de coca, dynamite ou encore gants pour les mineurs. Après s'être habillé (en mineur donc) on rejoint la mine.
Le guide, ou plutôt la guide nous accompagne dans les couloirs étroits de la mine. Des 7 niveaux, on en découvrira que 2. Assez pour constater les conditions de travail de ces mineurs. Respirant toute la journée les odeurs d'amiante ou de je ne sais quel autre gaz toxique, sans le beau masque en papier donné aux touristes... On passe d'un niveau à l'autre à l'aide d'échelles en bois auxquelles il manque un barreau parfois, on a du mal à imaginer que ces mêmes mineurs les montent avec des sacs de 35 Kg sur le dos.
Espérance de vie de ces mineurs : 45 ans. C'est germinal au 21è siècle.
Dommage pour moi, la visite aura été sacrément gâché par un groupe de néerlandais absolument pas respectueux et surtout franchement étranger aux notions de conditions de travail de ces mineurs... Le gros plan (avec sa caméra) sur le mineur qui vient de charger un charriot de minerai de je ne sais combien de kilos, j'avoue ça passe mal...
Aujourd'hui je suis arrivé à Tupiza, près de la frontière argentine, pour commencer demain le tour de 4 jours sur le Salar d'Uyuni. Arrivée prévue à Uyuni le 14 août d'où je devrais repartir directement pour La Paz puis Copacabana. Finalement, j'ai hâte de rentrer au Pérou, les boliviens accueillant et chaleureux ne semblant pas courir les rues (je cherche pourtant hein).
La visite se passe de la manière suivante : on part le matin (sous la neige dans mon cas) direction le marché. Ici on achète alcool (à 95%...), feuilles de coca, dynamite ou encore gants pour les mineurs. Après s'être habillé (en mineur donc) on rejoint la mine.
Le guide, ou plutôt la guide nous accompagne dans les couloirs étroits de la mine. Des 7 niveaux, on en découvrira que 2. Assez pour constater les conditions de travail de ces mineurs. Respirant toute la journée les odeurs d'amiante ou de je ne sais quel autre gaz toxique, sans le beau masque en papier donné aux touristes... On passe d'un niveau à l'autre à l'aide d'échelles en bois auxquelles il manque un barreau parfois, on a du mal à imaginer que ces mêmes mineurs les montent avec des sacs de 35 Kg sur le dos.
Espérance de vie de ces mineurs : 45 ans. C'est germinal au 21è siècle.
Dommage pour moi, la visite aura été sacrément gâché par un groupe de néerlandais absolument pas respectueux et surtout franchement étranger aux notions de conditions de travail de ces mineurs... Le gros plan (avec sa caméra) sur le mineur qui vient de charger un charriot de minerai de je ne sais combien de kilos, j'avoue ça passe mal...
Aujourd'hui je suis arrivé à Tupiza, près de la frontière argentine, pour commencer demain le tour de 4 jours sur le Salar d'Uyuni. Arrivée prévue à Uyuni le 14 août d'où je devrais repartir directement pour La Paz puis Copacabana. Finalement, j'ai hâte de rentrer au Pérou, les boliviens accueillant et chaleureux ne semblant pas courir les rues (je cherche pourtant hein).